Le Collectif Halte Aux Nucléaires Nîmes a été créé le 29 septembre 2011 car le contexte et la conjoncture internationale et locale nous ont amené à penser qu'un effort s'imposait pour organiser dans notre région une opposition solide et structurée au développement des activités liées au nucléaire civil et militaire :
La tragédie de Fukushima au Japon, et ses suites,
Les décisions de divers pays de sortir du nucléaire,
Les incidents graves dans la construction du prototype de l'EPR de Flamanville,
Les débats et mobilisations à partir du gaz de schiste, et qui débouchent sur des oppositions partagées du nucléaire,
L'accident de Marcoule...
Les premiers signataires de cet appel ont été : Collectif AG de Nîmes, Alternatifs, Collectif Cévennes Garrigues Stop au nucléaire, Europe Ecologie Les Verts Nîmes Agglomération, Fédération anarchiste, No pasaran, NPA Nîmes.
« Le développement industriel d’une nouvelle filière devra permettre d’atteindre des niveaux de sûreté au moins équivalents à ceux résultant de l’optimisation des réacteurs à eau pressurisée de 3ème génération. Or, le choix de la technologie RNR semble avoir été opéré principalement sur des critères de savoir faire disponible et de cohérence avec les objectifs de la stratégie nationale de fermeture du cycle et de gestion des déchets à vie longue. »
Jacques REPUSSARD, Directeur Général de l’IRSN - Juillet 2011 - Note interne accompagnant le Rapport "Panorama des filières de réacteurs de 4ème génération"
On trouve dans les sols, du plutonium issu des essais atmosphériques d’armes nucléaires (1945-1980), de l’explosion d’un satellite américain en 1964 ainsi que du plutonium rejeté par Marcoule avant 1975 lorsque le centre extrayait du plutonium de qualité militaire.
Les végétaux autour de Marcoule ont été marqués par des rejets liés au retraitement civil du combustible nucléaire. Des traces de rejets plus récents ont aussi été décelés dans les sols irrigués par l’eau du Rhône ou inondés lors de crues.
Lors des crues, les sédiments du Rhône constituent la deuxième source de plutonium dans les eaux, après le drainage des sols du bassin versant et devant les rejets des installations nucléaires rhodaniennes.
Source : Constat Radiologique en Vallée du Rhône - IRSN - 2012